dimanche 7 février 2010

#19 – Une trilogie de Loire

Avec toi, dans un canoë rouge, j’ai descendu la Loire blonde. Nous avons ramé de concert, chantonnant – It’s just an illusion, it’s always confusions, ouh ouh ouh, ah ah... Pince me et pince moi sont dans une pirogue. On a aperçu un lynx ; trois castors ; sept pirogues fossilisées ; cent quatre aigles ; deux cent quatre-vingts autres rongeurs dont j’ai le nom sur le bout de la langue que je donne au chat, ouh ouh ah ah... ; six cent sept fosses ; sept cent quatre-vingt-trois îles, et nous débarquâmes sur la plus petite, plus fine et plus pâle, la 807e. On a commencé les fouilles à l’aube, et c’est là qu’on a découvert cette authentique faucille irisée. Vamos a la playa, oh oh oh oh...


Tu la ramassas et me rendis marteau.


It’s magic in the air. Embarqués, là où s’endort le loir et qui mène à l’amer, on a ramé vers l’aval. Loin du ruisseau et des gouttes d’eau, adieu les sources. Jours et nuits, il y avait des castors qui font des barrages, et les nymphes qui ne font rien hors de l’eau. This another day an other time. Loin du limon, à l’estuaire, on débarque. Tu cueilles un bouquet de mâche. Et me rends chèvre.

2 commentaires:

EmmaBovary a dit…

Je me suis laissée emporter avec plaisir dans cette bal(l)ade sur la Loire...

catimini a dit…

♫♫♫ Chouette croisière qui m'a donné envie de chanter... ♫♫♫