Du haut de mon lit, je vois des traînées de couleurs ensanglanter le ciel.
Je rêvasse... glisse doucement dans une torpeur bienfaisante, emprunte les canalisations de ma mémoire.
À Lyon je flâne sur les quais du Rhône
À Buenos Aires je te rejoins dans le train à grande vitesse
Nous marchons dans les rues de Bamako
Je te perds dans la foule de Mexico
Tu me retrouves à Valparaiso
Je te surprends à Bilbao
Je t’aime à Toronto
J’ai le vague à l’âme à Panama
Tu ne me dis rien à Trafalgar
Nos regards se suspendent à Chandigarh
Ton angoisse m’étreint à Nouméa
Je trébuche à Calcutta
Je cueille 807 colchiques au lac Baïkal
À la station Goncourt l’été s’éteint
Je rêvasse... glisse doucement dans une torpeur bienfaisante, emprunte les canalisations de ma mémoire.
À Lyon je flâne sur les quais du Rhône
À Buenos Aires je te rejoins dans le train à grande vitesse
Nous marchons dans les rues de Bamako
Je te perds dans la foule de Mexico
Tu me retrouves à Valparaiso
Je te surprends à Bilbao
Je t’aime à Toronto
J’ai le vague à l’âme à Panama
Tu ne me dis rien à Trafalgar
Nos regards se suspendent à Chandigarh
Ton angoisse m’étreint à Nouméa
Je trébuche à Calcutta
Je cueille 807 colchiques au lac Baïkal
À la station Goncourt l’été s’éteint
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